Aptitude métacognitive et rêve irraisonnable et irrationnel

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Avoir un rêve irraisonnable et irrationnel 3/3 ! 

Dans le premier podcast de cette série intitulée : “Avoir un rêve irraisonnable et irrationnel”, j’ai expliqué pourquoi il était bénéfique pour chacun d’entre nous d’avoir un rêve. 

Dans le second podcast, j’ai expliqué pourquoi il valait mieux que ce rêve soit irraisonnable. 

Dans ce troisième et dernier podcast de cette série, je vais vous dire ce qui se passe psychologiquement et physiologiquement quand vous essayez d’accomplir quelque chose de non raisonnable !

Dans le précédent podcast, j’ai dit que le fait d’avoir un rêve irraisonnable vous permettait de devenir une meilleure version de vous-même.

Seulement, je n’ai pas expliqué comment, 

En effet, que se passe-t-il quand on tente d’accomplir l’impossible ?

Scientifiquement parlant, on développe de nouvelles aptitudes.

Ces aptitudes sont connues sous le nom d’aptitudes métacognitives. 

Mais qu’est-ce que la métacognition, me direz-vous ? 

Eh bien, je vous donnerai tout simplement la définition de Wikipédia : 

« La métacognition est la cognition sur la cognition, ou encore, le fait d’avoir des activités cognitives sur ses propres activités cognitives ».

En gros, si vous préférez, c’est réfléchir sur ses propres pensées.

Mais la définition officielle est la suivante : « La métacognition est l’acte de pensée qui permet à l’individu d’apprécier, d’évaluer, de juger ses capacités mentales et qui lui sert à planifier ses interventions ».

En d’autres termes, bien plus simples pour moi : en menant à bien un rêve insurmontable, vous apprenez à vous connaître physiquement, mais également mentalement, à tel point que vous pouvez agir sur vos processus mentaux.


Cela a été prouvé par plusieurs études scientifiques, telles que :

→ Speaking clearly : a critical review of the self-talk litterature, 

→ Positive youth development in organized programs : How teens learn to manage emotions. De Rusk et ses collègues 

Ou encore 

→ Development of neural networks supporting goal-directed behavior

Dans ces travaux, des psychologues américains ont étudié l’évolution de plusieurs lycéens dans le cadre de programme de développement qui avaient lieu après leurs cours.

Dans ces programmes, les lycéens s’adonnaient à une discipline de leur choix. 

Chose importante à préciser : ils étaient libres de changer de discipline à n’importe quel moment. 

L’idée ici, c’est que cette liberté de choix augmente la motivation chez le lycéen qui pratique l’activité. 

Au cours de ce programme de développement, ils étaient appelés à réaliser des projets, tels que réaliser des spectacles, construire un bateau, réaliser des films, escalader des montagnes, faire de l’agriculture urbaine ou encore des peintures murales.

Quoi qu’il en soit, chacune de ces activités entraînait le lycéen dans ce qu’on appelle un open-ended project. 

C’est-à-dire, un projet dont les limites ne peuvent être définies. 

Par exemple :

Un film, même s’il a une durée limitée d’environ 2 heures, n’est jamais parfait, il y a toujours moyen de l’améliorer ; c’est d’ailleurs la raison pour laquelle des films tels que Pirate des Caraïbes prennent parfois près de 6 ans pour être réalisés. 

C’est donc ce que l’on appelle un open-ended project.

Ce type de projet a tendance à générer naturellement des challenges qui vont pousser les lycéens dans leurs retranchements et, comme j’ai très souvent plaisir à le dire, quiconque est poussé dans ses retranchements évolue ! 

Ces lycéens développent alors de nouvelles capacités, aptitudes et compétences. 

Ici, on ne parlera pas de compétences, telle que le montage vidéo, l’électronique ou encore la programmation, bien qu’elles soient concernées.

On s’intéressera plutôt, comme je l’ai dit précédemment, aux compétences métacognitives.

Il s’agit de compétences plutôt généralistes et applicables à n’importe quel problème, tel que :

    • la communication intrapersonnelle (1), 

    • la pensée stratégique (2), 

    • la régulation des émotions (3), 

    • la discipline (4) ou encore, 

    • l’habitude de la férocité (5).

Bien entendu, je vais toutes les détailler. 

En commençant par la communication intrapersonnelle : 


La communication intrapersonnelle


La communication intrapersonnelle, ou encore self-talk en anglais, est une aptitude qui consiste à se parler à soi-même et plus précisément, à s’encourager soi-même dans le cas d’un self-talk positif, ou à se décourager soi-même dans le cas d’un self-talk négatif. 

Bien sûr, on a tendance à penser qu’il faut éviter le self-talk négatif.

Mais aucun des deux n’est mauvais en soi, puisque tout dépend de la manière dont on va interpréter le self-talk que l’on a sur nous-mêmes. 

Pour mieux illustrer cela, je vais vous donner une anecdote personnelle, où le self-talk négatif a été plus bénéfique que le self-talk positif.

Il y a de cela bien longtemps, quand j’ai passé mon permis de conduire, et en particulier la première fois, j’adoptais un self-talk positif, dans lequel je me disais : « Je vais réussir, ce n’est pas compliqué ; il suffit d’y croire, c’est facile ». 

J’ai échoué une fois, deux fois, trois fois et, à chaque fois, j’échouais souvent à cause d’erreurs bêtes, mais éliminatoires et à cause du stress.

J’ai continué dans cette mentalité, sauf que chaque fois que j’échouais, le self-talk positif que j’avais se transformait progressivement en self-talk négatif. 

Puis, au bout de la sixième fois (!!🥴), j’étais totalement désespéré et intimement convaincu que jamais je n’aurais le permis de conduire.

Aussi, ce jour-là, je me suis rendu à l’examen, juste parce que j’avais dit à mon moniteur que j’irais, sauf que je savais déjà, dans ma tête, que j’allais échouer. J’étais convaincu que c’était impossible pour moi, pour une raison quelconque. Peut-être étais-je trop stupide ou autre chose...

Donc, j’y suis allé pour la forme ; j’avais prévu de me désinscrire de l’auto-école juste après, puisque pour moi, c’était devenu une perte de temps et d’argent. Je ne voulais plus jamais remettre les pieds dans une auto-école. 

Je me disais : « Je m’en fous, je vais m’acheter un scooter ou un quad et ça fera l’affaire ». 

Puis vint le jour J et je passe l’examen, sauf que, comme je savais que j’allais échouer, j’y suis allé en mode « j’en ai rien à foutre », à tel point que quand l’inspectrice m’a posé des questions, je lui ai carrément dit : « Écoutez Madame, je n’ai pas la réponse à vos questions, donc je ne vais pas vous mentir et faire semblant ». Puis j’ai passé l’examen comme ça et tout s’est bien passé. 

J’arrive chez moi, désespéré et je me dis que là, c’est fini, que c’est ma dernière fois, et que jamais plus je ne le repasserai. 

Moins d’une semaine plus tard, si je ne me trompe pas, je regarde le résultat, juste pour être bien sûr que j'ai échoué, comme je m'y attendais, vous voyez le genre quoi, et là, miracle, vous vous en doutez : je l’ai eu ! 

Malgré un self-talk totalement négatif avant, pendant et après l’examen. 

En vérité, le fait que j’aie eu un self-talk totalement négatif dès le début m’a libéré de mon anxiété. Eh oui, car je me disais : « Pourquoi stresser pour un truc que je sais que je n’aurai pas ? » 

Je n’ai donc pas stressé ; par conséquent, je n’ai pas fait d’erreur, tout s’est bien passé et j’ai eu mon permis !... 

J’ai tenu à illustrer mes propos avec cette anecdote afin de vous montrer qu’un self-talk négatif n’est pas systématiquement mauvais ; tout dépend de la façon dont vous allez l’interpréter et y réagir.

Un autre exemple de self-talk négatif est celui d’un livre de marketing intitulé NOBS : Sale success in the new economy. 

Dans ce livre, un des chapitres est intitulé "The positive power of negative preparation" 

L’idée globale, sans trop m’étendre, mais plutôt pour le résumer, est que quand on veut vendre quelque chose, il faut se mettre dans un état d’esprit où le client ou la personne à qui on va le vendre va nous dire « non ». 

On visualise alors chaque raison pour laquelle le prospect refuse et on peut préparer une parade pour chacune de ces raisons. 

Là encore, on a un exemple de négatif self-talk qui aide plus qu’il ne freine, puisqu’il permet de mieux se préparer. 

De même, en ce qui me concerne, quand j’étais étudiant, avant un examen, j’avais également un self-talk négatif en me disant : « À tous les coups, l’examen va porter sur le sujet que je n’aurai pas révisé ».

Par conséquent, je ne laissais passer aucune faille et je révisais tous les sujets.

J’ai tenu à illustrer de la sorte, car sur de nombreux sites internet, le self-talk négatif, du fait qu’il est négatif, est interprété comme un mauvais self-talk, à éviter, plutôt que de juger un self-talk, tout simplement parce qu’il est noir ou blanc. 

Ma recommandation serait la suivante : regarder quel est l’impact de ce self-talk sur vous. 

Vous permet-il de mieux vous préparer au challenge du lendemain ? Ou est-ce un self-talk qui vous met en “surconfiance” et qui vous fait sous-estimer les futurs challenges ? 

Est-ce que votre inconscient croit en ce self-talk ? Ou bien se dit-il que c'est du bullshit ? Quels sont les effets de ce self-talk sur vous ? Et si oui, est-ce que cet effet vous rapproche de vos objectifs ? Ou vous en éloigne-t-il ? 

En bref, vous l’aurez compris, le self-talk se doit d’être adaptatif, il n’y a pas de formule bateau pour trouver un self-talk idéal. Comme tout dans la vie, c’est à coups de tests et d’erreurs que l’on gagne en expérience et que l’on apprend à mieux se connaître et ainsi, à savoir quel est le self-talk le plus efficace dans telle ou telle situation. 


La pensée stratégique 


Qu’est-ce que la pensée stratégique ? 

Dans le but de comprendre ce qu’est la pensée stratégique, je vais d’abord définir ce qu’est une stratégie. 

La définition de la stratégie que j’ai pris sur www.petite-entreprise.net est la suivante : 

« Une stratégie est la manière d’élaborer, de diriger et de coordonner des plans d’action, afin d’aboutir à un objectif déterminé, programmé sur le court ou le long terme ».

Vous l’aurez deviné, la pensée stratégique est la capacité qu’un individu a d’élaborer, de diriger et de coordonner des plans d’action, en fonction des ressources qu’il a à sa disposition afin d’aboutir à un objectif déterminé.

Cela paraît simple de prime abord, cependant, cela ne l’est pas, car quand on veut mettre une stratégie au point, il y a beaucoup de variables à prendre en compte.

Il faut donc être capable de modéliser correctement notre environnement ou, si vous préférez, avoir une conception correcte de l’univers dans lequel va évoluer le projet que l’on souhaite mettre en œuvre.

Car c’est à partir de cette conception que vous obtiendrez des informations qui vous permettront de prendre les décisions éclairées et optimales pour que vous seul, ou encore, pour que vous et votre équipe – si vous travaillez en équipe –, parveniez à vos objectifs au plus vite, tout en dépensant le moins d’argent et en fournissant le moins d’efforts possible.

Une citation illustre parfaitement cela, celle d’Elon Musk, qui dit, je cite : 

« Le talent est extrêmement important. C’est comme une équipe sportive, l’équipe qui a les meilleurs joueurs individuels va souvent gagner, mais ensuite, il y a un multiplicateur de la façon dont ces joueurs travaillent ensemble et de la stratégie qu’ils emploient ».

Je vais illustrer cela avec un exemple un peu plus pragmatique : 

Dans mon cas, quand j’ai commencé à publier sur Instagram, je postais juste une image, je mettais quelques tags et j’obtenais ainsi… bon allez, 3 vues pour l’image, vu que je n’ai pas beaucoup de followers.

Un jour, j’ai posté une image et j’ai mis beaucoup de texte à côté : j’ai obtenu 15 vues, dont environ 12 non-followers. 

Je suis passé de 3 vues à 15 vues, en mettant du texte soit un ×5. 

Du coup, maintenant, ma nouvelle stratégie est de mettre du texte afin de multiplier mon impact par 5 ! 

Que se passe-t-il alors si je poste 10 fois par jour ? 

J’ai plus d’une centaine de vues, dont la majorité sont des non-followers, contre trois auparavant.

À votre avis, quelle est la stratégie la plus efficace, celle où je postais une fois par jour sans texte ou celle où je poste 10 fois par jour avec texte ? 

Oui, je vous fais pas de schéma : la seconde est beaucoup plus efficace, car elle démultiplie ma visibilité par 50, 

Donc, mon compte Instagram devrait croître 50 fois plus vite que si je n’avais pas mis de stratégie en place ! 

J’ai pris cet exemple exprès afin de vous montrer l’importance de la stratégie ! 

C’est un point à ne jamais négliger quand vous avez un rêve, car cela démultiplie la valeur de vos efforts, surtout que votre temps est limité. 

Eh oui, je ne vous apprends pas que vous n’avez que 24 heures dans une journée. 

 

La capacité de réguler ses émotions

On va commencer par 3 citations, car j’aime bien les citations.

Toutes 3 viennent du même homme : Elon Musk. 

Chez Space X, l’échec est une option. Si les choses n’échouent pas, c’est que vous n’innovez pas assez.

Être un entrepreneur, c’est comme manger du verre et regarder l’abîme de la mort.

La persévérance est très importante. Vous ne devez pas abandonner, à moins d’y être contraint.

Dans cette citation, monsieur Musk montre que même lui, malgré son niveau, a éprouvé des difficultés. 

Il a dû persévérer. 

En effet, il a connu de nombreux échecs : 

→ En 1996 : on lui a retiré son rôle de PDG de Zip2, une société qu’il avait créée. 

→ En 1999 : PayPal, une société qu’il a fondée, a été élue pire concept de business de l’année.

→ En 2008, Tesla, sa société phare de voitures électriques, a manqué de faire faillite. 

→ Ses premiers lancements de fusées se sont traduits par des échecs retentissants, où la fusée a explosé avant même de décoller. 

→ Un peu plus récemment, en avril 2023, Starship, la plus grosse fusée qu’il ait jamais conçue, explose en plein vol.

Autant dire que lui, l’échec, il connaît, et pourtant, ce n’est pas pour autant qu’il a fait des dépressions nerveuses et qu’il a arrêté de travailler ! 

Et cela, parce que même dans les moments difficiles, il a appris à réguler ses émotions ! 

Personnellement, je ne sais pas comment il fait, mais une chose est claire : la régulation de ses émotions dépend de chacun de nous et surtout de la connaissance que nous avons de nous-mêmes. 

Moi, par exemple, quand je suis stressé, je prends des protéines de Whey et ça me déstresse. 

Quand je suis un peu déprimé, je bois un peu de café et ça me remet de bonne humeur. 

Et quand je suis véritablement déprimé, au fond du gouffre, je mets mes dramas et séries préférés en fond sonore et je bois du café.

Ça me met alors d’humeur neutre, voire de bonne humeur et je peux continuer de travailler ! 

Voici 3 exemples où je vous ai montré comment je régule mes émotions ! 

Dormir m’aide aussi à retrouver de la positivité.


La discipline 


Ma définition personnelle de la discipline est la capacité d’un individu à faire des activités qu’il n’aime pas, qu’il n’a pas envie de faire, voire, dans certains cas, qui lui procurent de la douleur. 

On peut voir cela également d’une autre manière en disant que quelqu’un de discipliné est juste un masochiste qui prend et éprouve du plaisir dans les difficultés et les souffrances nécessaires à la réalisation de son projet/rêve. 

Eh oui ! Tout comme une femme enceinte qui souffre pour accoucher de son bébé, parfois, il vous faudra souffrir pour accoucher de votre rêve. 

Mais ce qui est cool avec la discipline, c’est que : 

    2) C’est une compétence et, comme toute compétence, elle s’améliore quand on la pratique 

En gros, on a un cercle vertueux, où plus on est discipliné, plus on devient discipliné, 

    5) La discipline permet de se construire une réelle endurance mentale, qui permet de travailler pendant plusieurs heures sans s’épuiser. 

C’est donc un réservoir de travail que je qualifierais de quasi intarissable, si ce n’est physiquement parlant.

On voit des exemples de cette aptitude métacognitive dans quasi tous les mangas, puisqu’il y a toujours un personnage ultra-badass, mais qui n’est badass que parce qu’il n’a de cesse de s’entraîner. 

C’est notamment le cas de Roronoa Zoro dans One Piece, ou de Rock Lee dans Naruto, ou encore de Weng Beng dans Kingdom, qui est devenu un lancier d’exception, car il n’avait de cesse de s’entraîner à la lance ! 

En prenant des exemples réels, cette fois-ci : 

On pourrait bien entendu citer tous les ultra marathoniens qui courent pendant des jours entiers, afin de parcourir plusieurs centaines de kilomètres. 

Ou encore de David Goggins qui, en 2013, a battu le record du monde de traction en effectuant, écoutez-moi ça : 4 030 tractions sans s’arrêter en 17 heures !

Alors, moi, je vous dis pas, déjà que je peine après 2 tractions …😵

De manière générale, tous les records du monde, tels que les 10 507 pompes sans pause et sans arrêt de Minoru Yoshida, ont pu être accomplis grâce à cette compétence métacognitive qu’est la discipline.

Avant de finir avec ce point, je tiens à rappeler que la discipline n’est pas quelque chose que l’on a, mais que c’est une compétence qui se travaille et qui s’améliore ! 


L’habitude de la férocité

L’habitude de la férocité est un terme qui a été introduit par Steven Kotler dans son ouvrage The art of impossible.

Il s'agit un trait de caractère partagé par des individus qui ont relevé des défis avec succès que les autres, de manière générale, pensaient impossibles à relever.

Par ailleurs, Steven Kotler définit cette habitude comme étant l’habilité d’un individu à relever de manière immédiate et automatique n’importe quel challenge qui se présente à lui. 

En somme, ce n’est pas quelqu’un qui va regarder à la faisabilité d’un challenge, mais qui va davantage s’intéresser au challenge pour ce qu’il est ! 

Un excellent exemple de cela se trouve au début du live Action One Piece : 

Pour situer un peu le contexte, c’est Luffy qui discute avec Koby à bord du navire d’Alvida, une pirate extrêmement dangereuse et assoiffée de sang… 

Luffy dit à Koby : 

    • Dès que j’aurai quitté le navire d’Alvida, j’irai prendre la route de Grand Line.

Ce à quoi Koby répond : 

    • Grand Line, le cimetière des pirates, une mer agitée par des vagues de 30 mètres et des monstres qui te réduiront en bouillie. Une fois que tu es sur Grand Line, c’est un aller sans retour

et Luffy répond : 

    • Ça va être l’éclate !

Ici, on voit bien que Luffy ne se laisse pas impressionner par le challenge que représente Grand Line ; il ne fuit pas la confrontation, au contraire, il la recherche.

Il en va de même quand Zoro va affronter Mihawk devant le Baratie. 

Que ce soit Luffy ou Zoro ou d’autres héros de shōnen nekketsu, tels que Shin de Kingdom ou encore Son Goku et Vegeta de Dragon Ball…

Vous remarquerez que les héros ne fuient pas le challenge, malgré le fait qu’ils peuvent y laisser leur vie,

Au contraire, ils prennent plaisir à le poursuivre…

Aussi farfelu que cela puisse paraître, ce trait de caractère est partagé par les personnes les plus accomplies de ce monde ! 

Et je ne tire pas ces exemples de n’importe où, je les tire du livre gris d’Angela Duckworth, une célèbre psychologue conférencière américaine, qui dit je cite :

« Les personnes les plus accomplies de de ce monde s’obstinent à poursuivre leurs objectifs. Pour la plupart d'entre elles, il n’y a pas d’espoir réaliste de rattraper un jour leurs ambitions.

 À leurs yeux, elles ne sont jamais assez bonnes.

Elles sont à l’opposé de l’autosatisfaction. 

Et pourtant, dans un sens très réel, elles sont satisfaites d’être insatisfaites. 

Chacune d’elle poursuit quelque chose d’un intérêt et d’une importance inégalés, 

et c’est la poursuite – autant que la capture – qui est gratifiante. »

Et je tiens à mettre l’accent sur cette dernière phrase : la poursuite est aussi gratifiante que la capture. 

Même si ce que l’on poursuit est un rêve irraisonnable et irrationnel ! 

Je ne reviendrai pas trop sur ce point, car on en a déjà discuté dans le premier podcast, ainsi que dans le second, où j’avais notamment cité l’exemple d’Elon Musk qui avait réussi à construire des propulseurs réutilisables, alors que la NASA avait lâché l’affaire, sous prétexte que cela coûterait des milliards de dollars et nécessiterait des dizaines de milliers d’ingénieurs… 

Mais je conclurai en disant simplement qu’en se confrontant à des défis considérés comme étant impossibles à relever, l’être humain pousse ses aptitudes mentales et physiques à leur maximum dans le but de réussir. 

Et qu’en étant ainsi poussé dans ses retranchements, il parvient à évoluer. 

L’habitude de la Férocité était le dernier point, je vous dis donc à bientôt, 


Posté le: 20-09-2023